On a l’impression que la flexibilité et nous, ça fait deux? Il est vrai que selon notre hérédité et notre condition physique, on n’a pas toutes le même potentiel en matière de souplesse. Mais cela n’empêche pas de retirer des bienfaits de l’étirement. «Les exercices n’ont pas besoin d’être spectaculaires pour être efficaces », dit Thérèse Cadrin Petit, auteure de plusieurs livres sur l’étirement et fondatrice des centres de gymnastique sur table. On s’étire pour se faire du bien, pas pour épater la galerie!
Quelques règles avant de commencer
1. On s’étire tous les jours, ou au moins tous les deux jours. Il vaut mieux établir un programme court que l’on fera souvent plutôt qu’une longue série d’exercices qu’on ne fera qu’une fois par semaine.
2. On ne s’étire pas à froid. Pas la peine de faire un jogging avant, mais il est préférable de se délier un peu le corps avant de commencer les étirements. «Quand on s’active, le corps se réchauffe, les muscles aussi, ce qui favorise un meilleur étirement», dit Thérèse Cadrin Petit.
3. On y va doucement selon nos possibilités et on augmente progressivement.
4. On ne force pas! Il est normal de ressentir un certain inconfort, mais on ne force pas au point d’avoir mal. On ne s’étire pas si on ressent une douleur aiguë.
5. On respire en s’étirant. Et c’est en expirant qu’on essaie d’aller un peu plus loin. Si on n’arrive pas à se détendre, c’est qu’on est trop loin dans la position d’étirement.
6. On fait preuve de régularité et de patience. En s’étirant un peu tous les jours, on observera une différence après quelques semaines. Il ne faut pas s’attendre à faire le grand écart après deux jours d’efforts!
Attention! Si on a une blessure, on ne s’étire pas avant d’avoir consulté un professionnel de la santé. Et si l’on ressent une douleur aiguë, des picotements ou des engourdissements dès qu’on s’étire, il est préférable de consulter.
SOURCE : COUP DE POUCE
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